Suite et fin du prologue :
[...]
A l’instant même où il eut fini sa phrase, le droide se retourna et disparu au pas de course.
A travers le transparencier on pouvait voir des colonnes de fumée noire s’élever dans le ciel bleu azur.
Quelque part dans la forêt… ─ Comment se présente la situation soldat ?
─ Très mal Mon Capitaine.
─ Expliquez vous !
─ Poste de contrôle de la défense planétaire : perdu,
Bin Prime : envahie,
chantiers navals : prient et
armurerie : occupée.
─ Nous sommes en mauvaise posture à ce que je vois, répliqua le Capitaine. Très bien, Lieutenant ; organisé la défense du campement, je m’occupe du ravitaillement et de la logistique.
─ Compris Mon Capitaine.
Il se retourna après avoir salué son supérieur et s’en alla en courant. Le Capitaine s’avait bien qu’il ne faudrait que quelques jours à la CSI pour les retrouver. Il était à la fois mal à l’aise et prêt à tenir tête à une horde de reek en colère.
Il devait se montrer courageux pour entretenir de moral de ses troupes de résistants.
─ Qui a-t-il Commandant ? demanda Wat Tambor en réglant son respirateur.
─ Le bataillon 5-3 à réussit à entrer dans la résidence royale. Plus aucuns gardes vivants. Estimons nos pertes à 3,17 %.
─ Commandant, avez-vous retrouvez les fuyards ?
─ Pas encore Mon Général. Ils semblent s’êtres enfoncés dans la forêt. Nous ne tarderons pas à les trouver, dit-il.
─ Je ne veux aucuns prisonniers, c’est entendu ?
Wat Tambor sembla préoccupé. Il savait que s’il échoué, il ne retournerait pas sur sa planète natale, du moins, pas vivant.
Lorsqu’il sortit de ses pensées, le droide n’était plus là.
Il se mit alors à étudier des tactiques, quand soudain on lui annonça une transmission codée. L’image d’un homme capuchonné apparut : Sidious. Wat Tambor déglutit assez bruyamment pour que l’on puisse l’entendre même à travers sa combinaison.
Il se baissa :
─ Seigneur Sidious ! fit il étonné. Que puis-je pour vous ?
─ Dites moi simplement comment se déroule l’invasion ?!
─ Le roi a été fait prisonnier, les chantiers navals sont à nous. Bin Prime est tombée Maître, répondit Wat Tambor.
Il eut une petite hésitation puis il reprit :
─ Nous avons réussit notre invasion certes, mais vous devez savoir que des soldats rebelles se sont réfugiés dans la forêt.
─ Comment est-ce possible Tambor ?
Le ton du sombre seigneur n’avait rien de rassurant ; il était énervé :
─ Trouvez les moi et tuez les tous ! Jusqu’au dernier !
─ Entendu Seigneur Sidious. Ce sera fait le plus rapidement possible.
─ Je l’espère bien… Dans votre intérêt Général Tambor, répliqua Sidious d’une voix menaçante.
L’hologramme disparut. Wat Tambor allait faire le nécessaire pour trouver ces maudits soldats ; c’est le seul moyen de rester en vie.
Au bout de quelques minutes il vit apparaître le Commandant droide. Celui-ci tenait un databloc dans sa main droite. Il tapotait frénétiquement le petit ordinateur, et quand il arriva devant Wat Tambor, il s’arrêta et leva la tête :
─ Général, nous avons localisés les forces ennemies au point 1-2-2-4 du quadrant 7. Les bataillons 3-4 et 6-1 sont prêts. Attendons ordres.
─ Destruction totale Commandant. Pas de prisonniers, compris ?
─ Reçu.
Le droide disparut du centre de contrôle.
─ CAPITAINE ! CAPITAINE !
Un des éclaireurs arriva à toute vitesse au campement. Il essaya de parler mais étant très essoufflé personnes ne compris ce qu’il disait.
─ Calmez vous soldat.
Le Capitaine était très calme. Debout, les mains sur les cuisses l’éclaireur reprenait doucement son souffle. Puis il se redressa et fixa son supérieur.
─ Monsieur, l’armée séparatiste arrive. Ils savent où nous nous trouvons. Ils seront là dans très peu de temps.
─ Ils arrivent plus tôt que je le pensais, répondit le Capitaine. Bon travail mon gars.
Il donna une tape amicale sur l’épaule du soldat :
─ Allez vous reposer.
L’éclaireur obéit, il parti s’asseoir plus loin. Le Lieutenant arriva à ce moment.
─ Lieutenant, fit le Capitaine en haussant la vois, les droides arrivent ; montrons leur de quoi nous sommes capables. Tenez vous prêts !
─ Bien mon Capitaine. Nous les attendons de pieds fermes, répondit le Lieutenant. Nos hommes se tiennent prêts.
Tous les résistants étaient en place, soit dans les trous creusés au préalable, soit derrière des rochers. Un silence de mort régné sur le campement, même les animaux ne chantaient plus. Au loin, s’avançait une armée droide : on pouvait sentir vibrer la terre et entendre les répulseurs des CAB et autres machines de guerres droide. Soudain le Capitaine hurla :
─ MOURRONS, MAIS MOURRONS BIEN
A peine il eut fini de prononcer ces mots, que des lasers rouges passèrent au dessus de sa tête…